L’AQPOF, une actrice de changements
Caribou
©Florent Langevin
06/18/2020
L’AQPOF met de l’avant 7 pistes de changements
La Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune reconnaît uniquement les activités de chasse, de piégeage et de pêche.
La Loi sur la faune accorde uniquement des droits aux chasseurs, aux pêcheurs et aux piégeurs.
La Loi sur la faune conceptualise les êtres animaux comme des « ressources fauniques ».
La Loi sur la faune conceptualise la notion de « conservation » dans un esprit de mise en valeur des « ressources fauniques ».
L’AQPOF demande que la Loi sur la faune intègre la notion de besoins essentiels des êtres animaux que leur a reconnus en 2015 le législateur québécois avec l’article 898.1 du Code civil du Québec. Elle doit être pensée en termes de prise en compte de leur bien-être et de leurs besoins essentiels d’ordre physique, physiologique et comportemental. Ces derniers passent notamment par une réflexion sur les interventions humaines dans les dynamiques naturelles comme celles entre les prédateurs et leurs proies. La Loi sur la faune doit tenir compte de l’ensemble des relations intra et inter-espèces (telles que les relations entre prédateurs naturels et proies) nécessaires à la sociabilité, l’autonomie, le développement et l’épanouissement des animaux de la faune. Ces conditions favorables aux besoins essentiels des animaux sont également des éléments-clés de la lutte contre la crise de la biodiversité.
L’AQPOF appelle l’État à prendre en considération ses propres données socioéconomiques sur les activités d’observation de la faune. Ces chiffres reflètent la diversité, le nombre d’adeptes et leur poids économique, estimé à 400 000 000 $. Il est essentiel que ces éléments soient pris en compte pour mieux représenter l’importance de cette pratique dans la société québécoise.
Parce qu’elles sont souvent armées d’un appareil photo et s’intéressent aux animaux vivants, les personnes qui pratiquent l’observation ne profitent pas d’un cadre propice à leur activité.
En dépit de sa grande contribution aux connaissances scientifiques, l’État ne tient pas compte du secteur de l’observation dans son suivi des animaux de la faune.